Etes-vous encore en train de travailler ou est-ce que vous vivez déjà ?
Depuis que j’ai radicalement changé ma vie il y a plus de 4 ans, je me pose souvent cette question. Pourquoi ai-je autant travaillé avant ? Pourquoi est-ce que j’en voulais toujours plus ? Parce-que c’est ce qu’on attendait de moi ? Parce-que c’est ce que tout le monde faisait ?
Madame la Dr. Bourreau de Travail
Depuis de longues années, j’ai l’habitude de fournir des performances élevées. En plus de mon emploi à temps plein dans une clinique, je finissais ma formation de thérapeute, je faisais des séances de thérapie le soir dans mon cabinet et le weekend je participais à des séminaires ou j’écrivais des rapports et des études de cas.
Plus tard, j’ai changé de travail et je travaillais désormais à l’université où en plus de faire des recherches, je passais mon diplôme de docteur. Tout ceci (ou du moins la majorité), je l’ai fait avec plaisir. Bien évidemment, je touchais de temps à autre aux limites de mes capacités mais la plupart du temps, cela se passait très bien.
Travailler beaucoup, fournir des performances : je sais faire ça, c’est quelque chose qui m’a toujours été facile à faire et même si mon histoire n’en donne pas l’impression, j’avais en plus une vie privée bien remplie et même des moments où je ne travaillais pas du tout !
J’avais des loisirs, des ami.e.s, des rendez-vous et j’aimais bien aussi passer du temps toute seule. En gros, tout ce qui va typiquement avec une vie bien remplie.
En fin de compte, plus j’en faisais, plus j’équilibrais de l’autre côté avec mon temps libre. Je savais que je ne pouvais fournir les performances qu’on attendait de moi uniquement que si je m’occupais de moi-même pendant mon temps libre et que je prenais des pauses régulières. Passer huit ou neuf heures à la clinique, voir deux patients en consultations dans mon cabinet et ensuite aller diner avec des ami.e.s en ville pour souffler un peu. Le tout suivi de huit heures de sommeil, sinon je n’aurais fait que bâiller pendant que je voyais mes patients le lendemain.
Oui, je sais travailler dur.
Et vivre aussi, d’une certaine manière.
Mais une vie sans contraintes horaire, sans agenda complètement rempli, sans réveil ? Une vie en tant que personne sereine et reposée et en tant qu’heureuse psychologue en ligne ? C’est tout de suite autre chose.
C’est un tout nouveau défi que j’affronte tous les jours ces quatre dernières années de mille nouvelles façons.
Alors oui, en tant que psychologue en ligne, je gagne un peu moins d’argent qu’avant mais je dépense aussi bien moins qu’avant. En partie parce-que je suis régulièrement dans des pays où la vie coûte moins chère, parce-que je fais du camping de temps en temps ou que je suis hébergée chez des ami.e.s. Mais c’est surtout parce-que j’ai changé mes habitudes de consommation tout aussi radicalement que les autres aspects de ma vie.
Manger mieux, moins de vêtements
Je ne mange plus un déjeuner franchement moyen à la cantine suivi d’un café à emporter tout aussi douteux. Je possède beaucoup moins de vêtements et de chaussures car je n’ai pas énormément de place dans mon sac à dos et, soyons honnête, on finit toujours par porter ses vêtements favoris. Les frais de mon cabinet en ligne sont bas, pour donner des consultations psychologiques en ligne on n’a pas besoin de pièce particulière ou de meubles mais surtout d’une bonne connexion Internet.
Travailler moins, travailler différemment. Mon nouveau quotidien en tant que psychologue en ligne
Ce qui a le plus changé, c’est que je travaille bien moins qu’avant. Au lieu des 50+ heures de travail d’avant, je travaille maximum 20-30 heures par semaine. J’ai maintenant beaucoup plus de temps pour profiter de la vie, dormir beaucoup et découvrir de nouvelles cultures. En plus, mon travail est bien plus diversifié qu’avant car en plus des consultations par vidéoconférence, je propose des consultations par mail et une partie de mon temps de travail est dédié au marketing, aux réseaux sociaux et à écrire mon blog.
C’est pourquoi je vais maintenant aller me promener sur la plage. Ensuite je travaillerai quelques heures avant de retrouver des amis pour dîner.
Bien cordialement, votre heureuse psychologue en ligne
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Qu’en est-il chez vous ? Est-ce que vous aussi vous travaillez trop ? Est-ce
que vous désirez un changement mais vous ne savez pas trop par où commencer ? Contactez-moi !